
Humeur : complainte de la carafe d’eau
Petit coup de gueule cette semaine… contre ces restaurateurs qui grimacent et/ou haussent les épaules lorsque vous demandez une carafe d’eau en lieu et place d’une belle bouteille plastique. Cher monsieur, chère madame, sachez que nous comprenons bien le manque à gagner, surtout quand on voit le prix d’un litre d’eau dans certains établissements. Proportionnellement une bière est moins chère. Mais sachez aussi, au risque de vous surprendre, vous qui nous prenez parfois quasi ouvertement pour des radins de bas étage (vous le pensez si fort qu’on l’entend), que ce n’est pas pour le coût que nous ne prenons pas votre jolie bouteille. Mais que c’est bien d’un acte écologique qu’il s’agit. Parce que boire une eau par définition potable, que vous mettez dans un contenant réutilisable en verre, c’est simplement responsable. C’est autant de plastique que nous ne “consommons” pas, en tout cas que nous ne cautionnons pas. Point. Ami restaurateur, si tu nous lis souris, nous prendrons plus facilement un dessert.

Surfer sur “Lilo” c’est écolo !
“Lilo”, c’est un moteur de recherches très malin qui permet de financer gratuitement et sans effort des projets sociaux et environnementaux. Le fonctionnement est simple : “Lilo” reverse 50% des revenus commerciaux que génère le trafic sur le site à des projets solidaires ou écologiques. Chaque recherche que vous faites avec “Lilo” vous fait gagner (symboliquement) une goutte d’eau. Vous pouvez choisir ensuite à quel projet vous donnez vos gouttes d’eau. Par exemple à l’Ecole du Jardin Planétaire, qui ici à La Réunion, propose un calendrier de sorties terrain, d’ateliers, de projections de films, de conférences autour de la faune et de la flore… On a essayé, et c’est exactement comme utiliser Google, sauf qu’à chaque clic, vous faites tourner une économie solidaire et écoresponsable ! www.lilo.org

Une pétition pour sauver la forêt de la Saline Les Bains
Portée par l’association “Cadre de Vie à la Saline”, une pétition court depuis octobre dernier (sur www.change.org) et fait de plus en plus de vagues dans l’ouest balnéaire. Le nerf de la guerre ? Une zone de plusieurs hectares de forêt à flanc de colline, pour partie ancien marécage drainé, sur laquelle serait prévue la construction d’un lotissement de 10 000 m². Plusieurs problèmes se posent : il s’agirait ici de détruire une aire arborée avec faune et flore, a priori totalement inondable, pour y implanter des logements. Ce qui fait courir un risque aux riverains… Pourquoi accorder des permis de construire dans une zone à risques ? Les premiers coups de pelle auraient été donnés… Affaire à suivre.