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Dossier de la semaine


Comment aider votre enfant à raconter sa journée avec les bonnes questions


Tous les soirs, c’est le même rituel : vous demandez à votre enfant de
vous raconter sa journée et, à chaque fois, il se défile. Rassurez-vous,
ce silence n’a rien de grave.


Rédigé le Vendredi 28 Août 2020 à 16:00 | Lu 326 fois

Comment aider votre enfant à raconter sa journée avec les bonnes questions
LES ENFANTS VIVENT DANS LE PRÉSENT Il est vrai que c’est un peu frustrant. Pourtant, on vous rassure, si votre enfant ne raconte rien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les tout-petits n’ont pas la même temporalité que les adultes. Ils vivent dans le présent, ils n’ont pas encore la maturité nécessaire pour se représenter les enchaînements, la succession des événements au cours d’une même journée.

RESPECTER SON « INTIMITÉ PSYCHIQUE » Il est fréquent qu’un enfant n’ait pas envie de raconter ce qu’il fait en votre absence. C’est tout à fait normal. L’école fait partie de sa vie à lui. Il doit prendre peu à peu conscience que son existence lui appartient bien et apprendre à s’approprier son histoire. Ainsi, il sera en mesure de développer son autonomie et de construire progressivement son identité. C’est à cet âge qu’ils acquièrent le sens de l’intimité psychique. Pour se protéger des intrusions, il est primordial qu’ils puissent construire leur jardin secret. Cette barrière invisible qu’ils mettent en place les protège des incursions extérieures et leur donne le sentiment qu’ils évoluent dans un environnement sécurisé. Un début « d’enveloppe psychique≈» s’amorce en eux et leur donnera l’opportunité de varier les divers mécanismes de défense dont ils auront besoin pour accueillir, maitriser dépasser leurs angoisses à venir.

LES BONS RÉFLEXES - Ne pas dramatiser : Il existe des enfants plus bavards que d’autres. Ne dramatisez pas et n’insistez pas. - Ne pas se montrer intrusif : Sans le vouloir, certains parents peuvent être intrusifs ou poser trop de questions et cela peut le braquer. - S’interroger sur son propre discours : La façon dont le discours va être accueilli influence fortement l’envie de parler ou de se taire chez l’enfant. Aussi, si vous avez tendance à l’interrompre, finir ses phrases – voire porter un jugement, il pourra avoir l’impression que vous ne l’écoutez pas et ne le comprenez pas. - Parlez-lui de votre journée : Posez vous cette simple question : et moi, est-ce que je lui parle ? Il ne s’agit pas de lui détailler votre dernier rendez- vous client ou votre réunion. Non. Racontez-lui une anecdote, une émotion que vous avez ressentie pendant ce temps où vous étiez séparés.

POURQUOI LE FAIRE PARLER ? Cet exercice permet de stimuler le langage de votre enfant et l’encourager à communiquer, à partager ses expériences à développer son bagage de mots et son langage. Il s’habitue à construire des phrases justes et à structurer des idées.

COMMENT POUVEZ-VOUS L’AIDER À RACONTER SA JOURNÉE ? Il s’agit de poser des questions très précises qui lui indiquent subtilement la réponse. Ne lui demandez pas «≈qu’est ce que tu as mangé≈» ? mais « As-tu mangé des carottes et un yaourt au dessert comme avec maman » ? ceci pourra l’inciter à vous donner le menu ! 1. Quel moment de la journée as-tu préféré ? 2. Qu’est ce qu’il t-a fait le plus plaisir aujourd’hui ? 3. Avec qui tu t’es amusé dans la cour ? 4. Tu as fait quoi après ton goûter ? 5. Quel est l’endroit où tu aimes te trouver à l’école ? 6. Tu préfères la classe ou la cour ? 7. Quelqu’un t’a aidé à faire ce joli dessin ? 8. A côté de qui tu étais assis pour le déjeuner ? 9. Qui est le plus gentil de tes amis ? 10. Qui est à coté de toi en classe ? 11. Qu’est ce qui t’as fait le plus rire ? 12. Tu as aimé apprendre à dessiner ? Si l’enfant reste réservé ; il ne faut pas le forcer. À partir de 3 ans l’école devient son territoire d’autonomie et il peut garder son jardin secret pour lui. Il faut donc l’inciter à parler sans le brusquer. En cas d’inquiétudes réelles, vous pourrez toujours vous adresser à son/sa enseignant-e-.







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