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La méditation à la rescousse des ados
Points noirs, boutons blancs, kystes... L’acné juvénile se décline sous différentes formes et couleurs, mais bouleverse toujours l’estime de soi des adolescents. Tour d’horizon des comportements et traitements pour limiter cette maladie de la peau. Qui n’a jamais redouté l’apparition d’un bouton au milieu du front le matin d’un premier rendez-vous ? Ou pesté contre une colonie de points noirs au coin du nez ? L’acné juvénile touche 80% des adolescents. Cette maladie est d’autant plus difficile à vivre à l’époque du règne de l’apparence. Sur les réseaux sociaux, des visages souriants à la peau par- faite mettent les ados face à leurs boutons, alors qu’ils sont en pleine construction de leur identité.
« La première chose à rappeler est que l’acné juvénile n’est qu’une maladie transitoire, souligne le Dr Olivier Gaide, responsable de l’unité de dermatologie interventionnelle du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Il n’y a absolument aucun risque, à part celui des cicatrices. » Une mauvaise phase à passer donc. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire pour lutter contre ces boutons d’adolescence. Selon le type d’acné, la solution à choisir varie. Il faut donc savoir avant tout de quelle acné on parle.
A CHAQUE ACNÉ SON BOUTON
A la puberté, l’afflux d’hormones transforme les glandes sébacées. Ces glandes sont chargées de produire le sébum, substance huileuse qui protège notre peau des agressions extérieures. L’acné résulte de leur stimulation. Elles produisent un excès de sébum, lequel obstrue les pores cutanés. Apparaissent alors les points noirs et blancs, qui relèvent de l’acné rétentionnelle. Lorsque la bactérie Propionibacterium acnes s’en mêle, les boutons s’enflamment et rougissent. Parfois ces boutons se transforment en pustules blanches contenant du pus. On appelle cette forme acné papulo-pustuleuse. Quand la situation s’aggrave, on parle d’acné nodulo-kystique, qui se caractérise par de petites boules sous la peau.
L’acné ne touche pas tout le monde de la même façon. La génétique joue un rôle important. Observez les photos de classe de vos parents: si leur visage était couvert de boutons à l’adolescence, il y a de fortes chances pour que le vôtre le soit aussi ! Quant au rôle de l’alimentation, certains médecins accusent le lait et le sucre, d’autres sont plus modérés. C’est le cas du Dr Gaide : « Seuls les régimes draconiens ont un effet. Une consommation excessive de suppléments protéinés par exemple. Comme cela représente l’équivalent de 60 litres de lait par jour, aucun risque avec le bol de céréales du matin. »
DO-IT-YOURSELF ?
Premier conseil qu’on ne répète jamais assez : laissez votre acné tranquille ! Percer ses boutons entraîne des cicatrices qu’on ne peut pas faire disparaître facilement. Certaines
pratiques permettent de minimiser l’acné. Même si les boutons ne révèlent aucune mauvaise hygiène, se laver le visage une fois par jour permet de se débarrasser du surplus de sébum. Pour l’hydratation, évitez les crèmes BB et CC à la mode, et tournez-vous vers des produits non comédogènes et prévus pour les peaux grasses. Même chose pour le maquillage. En fin de journée, toujours bien se démaquiller, puis se rincer le visage à l’eau pour enlever les restes de produit.
Sur internet, les recettes de Grand- Mère pullulent. Recouvrir les boutons de dentifrice, tamponner les pustules de jus de citron, et même se couvrir le visage d’une lotion de jus de poireau. Ces conseils n’ont aucune efficacité prouvée. Le dentifrice, par exemple, contient du titane et du zinc, qui ont un effet absorbant. Mais il renferme aussi du menthol, très allergène. Un masque d’argile est par contre une bonne idée, si on n’a pas la peau sèche. » Les huiles essentielles sont à approcher avec prudence. Il s’agit de produits très concentrés, dont on oublie sou- vent les effets secondaires. Un mauvais dosage, et on risque d’ajouter d’autres soucis à son acné.
PRISE EN CHARGE DERMATOLOGIQUE
Quand les produits sans ordonnance ne font pas effet, il est temps de consulter un dermatologue. Pour les réticents aux médicaments, le laser et la luminothérapie agissent sur les acnés légères à moyennes, mais ne sont pas remboursés par l’assurance. Sinon, différentes solutions médicamenteuses existent: des rétinoïdes (dérivés de la vitamine A) pour l’acné rétentionnelle, du peroxyde de benzoyle, des antiseptiques ou des antibiotiques pour l’acné inflammatoire. Le développement de résistance bactérienne a toutefois été constaté avec les crèmes antibiotiques.
« La première chose à rappeler est que l’acné juvénile n’est qu’une maladie transitoire, souligne le Dr Olivier Gaide, responsable de l’unité de dermatologie interventionnelle du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Il n’y a absolument aucun risque, à part celui des cicatrices. » Une mauvaise phase à passer donc. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire pour lutter contre ces boutons d’adolescence. Selon le type d’acné, la solution à choisir varie. Il faut donc savoir avant tout de quelle acné on parle.
A CHAQUE ACNÉ SON BOUTON
A la puberté, l’afflux d’hormones transforme les glandes sébacées. Ces glandes sont chargées de produire le sébum, substance huileuse qui protège notre peau des agressions extérieures. L’acné résulte de leur stimulation. Elles produisent un excès de sébum, lequel obstrue les pores cutanés. Apparaissent alors les points noirs et blancs, qui relèvent de l’acné rétentionnelle. Lorsque la bactérie Propionibacterium acnes s’en mêle, les boutons s’enflamment et rougissent. Parfois ces boutons se transforment en pustules blanches contenant du pus. On appelle cette forme acné papulo-pustuleuse. Quand la situation s’aggrave, on parle d’acné nodulo-kystique, qui se caractérise par de petites boules sous la peau.
L’acné ne touche pas tout le monde de la même façon. La génétique joue un rôle important. Observez les photos de classe de vos parents: si leur visage était couvert de boutons à l’adolescence, il y a de fortes chances pour que le vôtre le soit aussi ! Quant au rôle de l’alimentation, certains médecins accusent le lait et le sucre, d’autres sont plus modérés. C’est le cas du Dr Gaide : « Seuls les régimes draconiens ont un effet. Une consommation excessive de suppléments protéinés par exemple. Comme cela représente l’équivalent de 60 litres de lait par jour, aucun risque avec le bol de céréales du matin. »
DO-IT-YOURSELF ?
Premier conseil qu’on ne répète jamais assez : laissez votre acné tranquille ! Percer ses boutons entraîne des cicatrices qu’on ne peut pas faire disparaître facilement. Certaines
pratiques permettent de minimiser l’acné. Même si les boutons ne révèlent aucune mauvaise hygiène, se laver le visage une fois par jour permet de se débarrasser du surplus de sébum. Pour l’hydratation, évitez les crèmes BB et CC à la mode, et tournez-vous vers des produits non comédogènes et prévus pour les peaux grasses. Même chose pour le maquillage. En fin de journée, toujours bien se démaquiller, puis se rincer le visage à l’eau pour enlever les restes de produit.
Sur internet, les recettes de Grand- Mère pullulent. Recouvrir les boutons de dentifrice, tamponner les pustules de jus de citron, et même se couvrir le visage d’une lotion de jus de poireau. Ces conseils n’ont aucune efficacité prouvée. Le dentifrice, par exemple, contient du titane et du zinc, qui ont un effet absorbant. Mais il renferme aussi du menthol, très allergène. Un masque d’argile est par contre une bonne idée, si on n’a pas la peau sèche. » Les huiles essentielles sont à approcher avec prudence. Il s’agit de produits très concentrés, dont on oublie sou- vent les effets secondaires. Un mauvais dosage, et on risque d’ajouter d’autres soucis à son acné.
PRISE EN CHARGE DERMATOLOGIQUE
Quand les produits sans ordonnance ne font pas effet, il est temps de consulter un dermatologue. Pour les réticents aux médicaments, le laser et la luminothérapie agissent sur les acnés légères à moyennes, mais ne sont pas remboursés par l’assurance. Sinon, différentes solutions médicamenteuses existent: des rétinoïdes (dérivés de la vitamine A) pour l’acné rétentionnelle, du peroxyde de benzoyle, des antiseptiques ou des antibiotiques pour l’acné inflammatoire. Le développement de résistance bactérienne a toutefois été constaté avec les crèmes antibiotiques.