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Il est connu que les femmes qui souhaitent préparer leur grossesse doivent notamment s’alimenter sainement afin d’apporter au bébé les nutriments nécessaires à sa croissance, et éviter certains aliments. Mais une étude montre que le régime alimentaire du futur père a également son importance pendant la période de conception, tout aussi important que celle de la mère sur la santé d’un bébé. Outre le fait qu’un père soit responsable de la moitié des gènes de sa progéniture, ces derniers évoquent un autre phénomène distinct ayant une influence appelée « épigénétique ».
Ce concept inclut les influences que peuvent avoir des facteurs extérieurs, comme l’exposition à des toxines ou l’alimentation, qui peuvent également être transmis des parents à l’enfant. Les chercheurs ont mené une étude sur des mouches à fruits connues pour leur grande capacité à se reproduire. Ils ont isolé les femelles et les mâles : les premières ont été nourries avec un régime classique, mais les mâles ont été nourris avec 30 régimes différents, plus ou moins riches en concentrations de protéines, glucides et calories. Après 17 jours d’expérience, les mâles ont chacun été accouplés dans la même journée avec deux femelles différentes de même « âge », qui ont rapidement pondu des œufs.
UNE CONSÉQUENCE MÉCONNUE
Après une autre période d’incubation de 24 heures, les œufs ont été examinés au microscope pour déterminer le nombre d’embryons viables. Les chercheurs ont constaté que les embryons du deuxième accouplement étaient plus susceptibles de survivre à mesure que l’alimentation de leur père s’améliorait en nutrition. De même, la mortalité des embryons était plus élevée chez la progéniture des mouches mâles nourries avec un régime riche en glucides et pauvre en protéines. Ils ont également trouvé une incidence légèrement plus élevée de mortalité des embryons associée au premier accouplement lorsque les mâles ont été nourris avec le régime le plus calorique.
L’hypothèse la plus probable serait que la qualité du régime alimentaire a un impact non négligeable sur le liquide séminal du mâle. Mais nombre de personnes ne savent pas à quel point l’hygiène de vie du père avant la conception a son importance.
Ainsi, un sondage Odoxa indiquait que 2 parents sur 3 ne s’estiment pas suffisamment au courant des bonnes pratiques d’hygiène à adopter en amont de la grossesse, et que seulement 7 Français sur 10 savent que la santé du père a son importance sur la santé future de l’enfant. Heureusement, 66 % des sondés connaissent les bienfaits de l’arrêt du tabac dès le désir d’enfant.
Ce concept inclut les influences que peuvent avoir des facteurs extérieurs, comme l’exposition à des toxines ou l’alimentation, qui peuvent également être transmis des parents à l’enfant. Les chercheurs ont mené une étude sur des mouches à fruits connues pour leur grande capacité à se reproduire. Ils ont isolé les femelles et les mâles : les premières ont été nourries avec un régime classique, mais les mâles ont été nourris avec 30 régimes différents, plus ou moins riches en concentrations de protéines, glucides et calories. Après 17 jours d’expérience, les mâles ont chacun été accouplés dans la même journée avec deux femelles différentes de même « âge », qui ont rapidement pondu des œufs.
UNE CONSÉQUENCE MÉCONNUE
Après une autre période d’incubation de 24 heures, les œufs ont été examinés au microscope pour déterminer le nombre d’embryons viables. Les chercheurs ont constaté que les embryons du deuxième accouplement étaient plus susceptibles de survivre à mesure que l’alimentation de leur père s’améliorait en nutrition. De même, la mortalité des embryons était plus élevée chez la progéniture des mouches mâles nourries avec un régime riche en glucides et pauvre en protéines. Ils ont également trouvé une incidence légèrement plus élevée de mortalité des embryons associée au premier accouplement lorsque les mâles ont été nourris avec le régime le plus calorique.
L’hypothèse la plus probable serait que la qualité du régime alimentaire a un impact non négligeable sur le liquide séminal du mâle. Mais nombre de personnes ne savent pas à quel point l’hygiène de vie du père avant la conception a son importance.
Ainsi, un sondage Odoxa indiquait que 2 parents sur 3 ne s’estiment pas suffisamment au courant des bonnes pratiques d’hygiène à adopter en amont de la grossesse, et que seulement 7 Français sur 10 savent que la santé du père a son importance sur la santé future de l’enfant. Heureusement, 66 % des sondés connaissent les bienfaits de l’arrêt du tabac dès le désir d’enfant.