
La figure du zombie inonde la pop culture depuis les années 1960, avec un regain spectaculaire depuis les années 2000. En cette semaine de fête d’ Halloween, et alors que deux oeuvres majeures, le film « La Nuit des Morts-Vivants », de George Romero, et au comics « The Walking Dead », de Robert Kirkman et Tony Moore, fêtent respectivement leurs 50 et 15 ans, revenons un peu sur l’origine du Zombie.
Origine du Zombie
Les zombies ont établi une popularité notable depuis le 19e siècle, en particulier dans les folklores américains et européens. Ces créatures renvoient à deux types de monstres fantastiques assez différents : d’une part, dans la culture vaudou d’origines haïtiennes, le zombie est un homme drogué et réduit en esclavage par un houngan, un prêtre vaudou. Composée d’ossements humains, reptiliens, batraciens, toxines animales et non à de la simple marijuana, la drogue concoctée par les houngans a pour effet d’anéantir toute volonté présente chez l’homme et de donner l’apparence de la mort. Après un enterrement sommaire, le houngan n’a plus qu’à déterrer la victime et à la ranimer pour que celle-ci le serve. D’autre part, la culture populaire occidentale qualifie de zombies tous morts-vivants partiellement décomposés, dépourvus de langage, de raison et souvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vivants. La plupart du temps, ces zombies ont été rendus en cet état de serpillière suite à une exposition à une substance chimique, un virus contagieux ou encore à des morsures en tous genres.
Les Zombies au cinéma
Le profil du zombie cannibale ne fait son apparition qu’avec Georges A.Romero , dans « La Nuit des Morts Vivants », un des principaux fondateurs du genre tel qu’on le connaît aujourd’hui et atteindra le paroxysme de son aspect putréfié avec le cinéma italien : Zombie A.K.A. Zombi 2 de Lucio Fulci en 1979 ou Burial Ground (The Nights of Terror) d’Andrea Bianchi en 1981. Être servile et dévoué à son maître, le mort-vivant incarne la dévotion et le changement, puisque les films de Zombies de G.A.Romero illustrent une société nouvelle prête à éradiquer l’ancienne et représente également une critique de la société de consommation américaine. Sur un peu plus d’une dizaine d’années, on a pu observer une démultiplication des supports, infectés par les zombies, qui parfois nous apparaissent comme des créatures sympathiques. Peut-être que notre fascination n’est pas seulement née du dégoût que nous éprouvons pour eux. Mais parce que leur existence est plausible. Comme l’a exposé Danny Boyle dans le film « 28 Jours plus tard » l’hypothèse d’une maladie incurable se propageant comme une épidémie de peste sans que l’on puisse être en mesure d’y faire face, seulement tenter d’y échapper. La frontière devient alors mince entre science-fiction et récit d’anticipation.
Le phénomène The Walking Dead
Mais le succès le plus fort revient au comics avec « The Walking Dead », (Delcourt) de Robert Kirkman: 4 million d’exemplaires tous tomes confondus se sont vendus en France. Le zombie est sorti de sa niche, tout le monde mange dans sa main. «Mais nous n’avons jamais insisté sur le thème du zombie dans notre marketing, explique l’éditeur Thierry Mornet. On s’est intéressés au phénomène du survivalisme, sur la manière dont une microsociété se constitue face à un environnement hostile.» Walking Dead se déroule dans un monde envahi par les morts-vivants. L’origine du phénomène demeure inconnue. Rick Grimes, le héros, tente tant bien que mal de faire survivre son groupe de rescapés dans ce monde hostile et effrayant, cherchant le refuge idéal, l’endroit qu’ils pourront appeler foyer. Au fur et à mesure que la série avance, les personnages vont évoluer, progresser ; certaines affinités vont alors se créer ainsi que certaines tensions. Son adaptation télévisée est un carton depuis 2010. La série en est à sa dixième saison diffusée depuis le 6 octobre 2019, la chaîne a aussi récemment signé une deuxième série dérivée pour 2020, ainsi qu’un film centré sur Rick Grimes, produit par Universal Pictures.
Origine du Zombie
Les zombies ont établi une popularité notable depuis le 19e siècle, en particulier dans les folklores américains et européens. Ces créatures renvoient à deux types de monstres fantastiques assez différents : d’une part, dans la culture vaudou d’origines haïtiennes, le zombie est un homme drogué et réduit en esclavage par un houngan, un prêtre vaudou. Composée d’ossements humains, reptiliens, batraciens, toxines animales et non à de la simple marijuana, la drogue concoctée par les houngans a pour effet d’anéantir toute volonté présente chez l’homme et de donner l’apparence de la mort. Après un enterrement sommaire, le houngan n’a plus qu’à déterrer la victime et à la ranimer pour que celle-ci le serve. D’autre part, la culture populaire occidentale qualifie de zombies tous morts-vivants partiellement décomposés, dépourvus de langage, de raison et souvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vivants. La plupart du temps, ces zombies ont été rendus en cet état de serpillière suite à une exposition à une substance chimique, un virus contagieux ou encore à des morsures en tous genres.
Les Zombies au cinéma
Le profil du zombie cannibale ne fait son apparition qu’avec Georges A.Romero , dans « La Nuit des Morts Vivants », un des principaux fondateurs du genre tel qu’on le connaît aujourd’hui et atteindra le paroxysme de son aspect putréfié avec le cinéma italien : Zombie A.K.A. Zombi 2 de Lucio Fulci en 1979 ou Burial Ground (The Nights of Terror) d’Andrea Bianchi en 1981. Être servile et dévoué à son maître, le mort-vivant incarne la dévotion et le changement, puisque les films de Zombies de G.A.Romero illustrent une société nouvelle prête à éradiquer l’ancienne et représente également une critique de la société de consommation américaine. Sur un peu plus d’une dizaine d’années, on a pu observer une démultiplication des supports, infectés par les zombies, qui parfois nous apparaissent comme des créatures sympathiques. Peut-être que notre fascination n’est pas seulement née du dégoût que nous éprouvons pour eux. Mais parce que leur existence est plausible. Comme l’a exposé Danny Boyle dans le film « 28 Jours plus tard » l’hypothèse d’une maladie incurable se propageant comme une épidémie de peste sans que l’on puisse être en mesure d’y faire face, seulement tenter d’y échapper. La frontière devient alors mince entre science-fiction et récit d’anticipation.
Le phénomène The Walking Dead
Mais le succès le plus fort revient au comics avec « The Walking Dead », (Delcourt) de Robert Kirkman: 4 million d’exemplaires tous tomes confondus se sont vendus en France. Le zombie est sorti de sa niche, tout le monde mange dans sa main. «Mais nous n’avons jamais insisté sur le thème du zombie dans notre marketing, explique l’éditeur Thierry Mornet. On s’est intéressés au phénomène du survivalisme, sur la manière dont une microsociété se constitue face à un environnement hostile.» Walking Dead se déroule dans un monde envahi par les morts-vivants. L’origine du phénomène demeure inconnue. Rick Grimes, le héros, tente tant bien que mal de faire survivre son groupe de rescapés dans ce monde hostile et effrayant, cherchant le refuge idéal, l’endroit qu’ils pourront appeler foyer. Au fur et à mesure que la série avance, les personnages vont évoluer, progresser ; certaines affinités vont alors se créer ainsi que certaines tensions. Son adaptation télévisée est un carton depuis 2010. La série en est à sa dixième saison diffusée depuis le 6 octobre 2019, la chaîne a aussi récemment signé une deuxième série dérivée pour 2020, ainsi qu’un film centré sur Rick Grimes, produit par Universal Pictures.
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