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Le smartphone au volant, fléau de la route


Rédigé le Lundi 12 Octobre 2020 à 16:00 | Lu 207 fois modifié le Jeudi 6 Juillet 2023

Jeudi 6 Juillet 2023



​Responsable de près de 10 % des accidents corporels sur la route selon les chiffres du gouvernement, le smartphone est de plus en plus utilisé par les Français au volant. Ils étaient 39 % à commettre cette infraction en 2016, puis 43 % en 2017, et enfin 46 % en 2018, soit presque la moitié des conducteurs tricolores. Ceux qui empruntent les réseaux routiers tous les jours trouveront ces chiffres minorés. Surtout en ville, notamment dans les embouteillages, quatre automobilistes sur cinq utiliseraient leur portable. Et pas que pour téléphoner. Certains ne se privent pas de regarder une vidéo quand ce n’est pas carrément un film. On remarque que ce sont surtout les plus jeunes qui ont du mal à lâcher leur téléphone : 61 % des 24-34 ans utilisent leur mobile au volant, contre (tout de même) 54 % des 35-44 ans. Les utilisateurs fréquents sont bien plus nombreux que les occasionnels : 41 % contre 16 % chez les moins de 45 ans (31 % versus 14 % pour l’ensemble des conducteurs). Les conversations téléphoniques stagnent en 2018 (39 %), mais le smartphone se dote sans cesse de nouvelles fonctionnalités pour tenter l’automobiliste qui ne peut plus résister au son d’une notification. Toutes les raisons sont bonnes pour tenir son mobile en main : prévenir que l’on a du retard, demander d’aller acheter du pain, demander des nouvelles... L’usage des applications GPS bondit de 10 points en deux ans pour atteindre 32 % en 2018, mais elles ne représentent aucun danger, pour peu que l’on puisse résister à l’envie de répondre aux SMS s’affichant à l’écran. 34% des conducteurs consultent leurs messages au moins de temps en temps, et 26% se permettent même d’en envoyer. Le kit mains-libres est toutefois plus utilisé: 72 % en font l’usage en 2018, contre 66 % en 2017 et 60 % en 2016. D’un autre côté, les messages sont bien plus souvent lus et écrits qu’écoutés et dictés : seuls 23 % des conducteurs qui reçoivent des messages les écoutent et, 32 % de ceux qui en envoient les dictent. Mais même dans ce cas-là, l’attention est détournée. L’étude montre que plus le nombre de kilomètres augmente, plus les conducteurs utilisent leur smartphone : 53 % des sondés parcourant plus de 35 000 km par an reçoivent des messages au volant et 42 % en envoient, contre respectivement 34 % et 26 % pour l’ensemble des conducteurs. Les gros rouleurs font heureusement un meilleur usage du kit mains-libres et des fonctionnalités permettant de diminuer l’impact du smartphone sur la sécurité en voiture, offrant notamment la possibilité de l’utiliser sans le manipuler.



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