
L’INDUSTRIE, UN SECTEUR EN CROISSANCE
Historiquement très liée au secteur agricole, puis au projet de développement de l’import-substitution, l’industrie réunionnaise s’est développée et remarquablement diversifiée, malgré des contraintes fortes d’éloignement et d’étroitesse du marché local. Le secteur agro-alimentaire représente aujourd’hui un tiers de la valeur ajoutée du secteur, qui englobe des entreprises des produits du bâtiment, de la chimie, du papier et cartons, de l’énergie, de l’eau et des déchets et de nombreuses autres activités manu- facturières. L’industrie apporte au territoire réunionnais des emplois
et de la richesse (salaires, valeur ajoutée, investissements), de l’autonomie et de la sécurité alimentaire, de l’identité (produits alimentaires reflétant les goûts locaux, produits du bâtiment adaptés à l’environne- ment tropical). Malgré la pression croissante de la concurrence inter- nationale, l’industrie réunionnaise montre une capacité de résistance et de croissance qui profite à toute l’économie locale. L’emploi indus- triel réunionnais est en progression quasi-constante depuis 2010 (+15% entre le 4ème trimestre 2010 et le 1er trimestre 2019, source Insee).
Historiquement très liée au secteur agricole, puis au projet de développement de l’import-substitution, l’industrie réunionnaise s’est développée et remarquablement diversifiée, malgré des contraintes fortes d’éloignement et d’étroitesse du marché local. Le secteur agro-alimentaire représente aujourd’hui un tiers de la valeur ajoutée du secteur, qui englobe des entreprises des produits du bâtiment, de la chimie, du papier et cartons, de l’énergie, de l’eau et des déchets et de nombreuses autres activités manu- facturières. L’industrie apporte au territoire réunionnais des emplois
et de la richesse (salaires, valeur ajoutée, investissements), de l’autonomie et de la sécurité alimentaire, de l’identité (produits alimentaires reflétant les goûts locaux, produits du bâtiment adaptés à l’environne- ment tropical). Malgré la pression croissante de la concurrence inter- nationale, l’industrie réunionnaise montre une capacité de résistance et de croissance qui profite à toute l’économie locale. L’emploi indus- triel réunionnais est en progression quasi-constante depuis 2010 (+15% entre le 4ème trimestre 2010 et le 1er trimestre 2019, source Insee).

CANNE SUCRE RHUM ENERGIE, UNE FILIÈRE À LA POINTE DE LA RECHERCHE MONDIALE
La canne à sucre est, depuis deux siècles, la culture pivot de l’agriculture réunionnaise et un des piliers de l’économie de l’île. Faire de La Réunion une « île à sucre » est un choix stratégique ancien, remontant au début du XIXème siècle, dicté par des considérations agro- climatiques et une analyse des potentiels de La Réunion. La canne à sucre est aujourd’hui un marqueur de l’identité culturelle et touristique de « La Réunion, île verte ». 80% du sucre de canne européen est produit à La Réunion, qui est également leader européen de la production de sucres spéciaux (30% de la production communautaire). La filière Canne-Sucre-Rhum-Énergie est la première filière d’exportation réunionnaise. Le sucre et le rhum représentent 70% des exportations « endogènes » (produits fabriqués localement) en valeur. 1980, dont cinq depuis 2007).
La Plus de 90% de la production de sucre est destinée à l’export. La filière Canne-Sucre-Rhum-Énergie regroupe plus de 18 300 emplois directs, indirects et induits, soit un actif réunionnais sur dix (l’équivalent de 2,3 millions d’emplois en France métropolitaine). L’industrie sucrière investit 10 M€ par an en moyenne pour moderniser ses outils industriels, ainsi que 7 M€ dans la R&D et l’innovation, facteur de revenus complémentaires. La filière est reconnue comme un des piliers de la recherche cannière et sucrière mondiale. Ses points forts sont la sélection variétale (huit nouvelles variétés de cannes ont été proposées aux planteurs depuis 2006) et l’innovation industrielle dans les sucreries (neuf premières mondiales industrielles depuis les années Réunion entretient des échanges scientifiques, agronomiques et industriels avec près de 40 pays, sur tous les continents. Son savoir-faire est reconnu et mis en oeuvre dans une vingtaine de pays, principale- ment sur le continent africain, mais aussi en Asie et en Amérique du Sud.
La canne à sucre est, depuis deux siècles, la culture pivot de l’agriculture réunionnaise et un des piliers de l’économie de l’île. Faire de La Réunion une « île à sucre » est un choix stratégique ancien, remontant au début du XIXème siècle, dicté par des considérations agro- climatiques et une analyse des potentiels de La Réunion. La canne à sucre est aujourd’hui un marqueur de l’identité culturelle et touristique de « La Réunion, île verte ». 80% du sucre de canne européen est produit à La Réunion, qui est également leader européen de la production de sucres spéciaux (30% de la production communautaire). La filière Canne-Sucre-Rhum-Énergie est la première filière d’exportation réunionnaise. Le sucre et le rhum représentent 70% des exportations « endogènes » (produits fabriqués localement) en valeur. 1980, dont cinq depuis 2007).
La Plus de 90% de la production de sucre est destinée à l’export. La filière Canne-Sucre-Rhum-Énergie regroupe plus de 18 300 emplois directs, indirects et induits, soit un actif réunionnais sur dix (l’équivalent de 2,3 millions d’emplois en France métropolitaine). L’industrie sucrière investit 10 M€ par an en moyenne pour moderniser ses outils industriels, ainsi que 7 M€ dans la R&D et l’innovation, facteur de revenus complémentaires. La filière est reconnue comme un des piliers de la recherche cannière et sucrière mondiale. Ses points forts sont la sélection variétale (huit nouvelles variétés de cannes ont été proposées aux planteurs depuis 2006) et l’innovation industrielle dans les sucreries (neuf premières mondiales industrielles depuis les années Réunion entretient des échanges scientifiques, agronomiques et industriels avec près de 40 pays, sur tous les continents. Son savoir-faire est reconnu et mis en oeuvre dans une vingtaine de pays, principale- ment sur le continent africain, mais aussi en Asie et en Amérique du Sud.

LA FILIÈRE FRUITS ET LÉGUMES, UN MODÈLE DYNAMIQUE ET EFFICACE
La production locale de fruits et légumes contribue de manière importante à l’autosuffisance alimentaire de l’île, puisqu’elle couvre près de 70% de la consommation en pro- duits frais. L’offre réunionnaise est extrêmement diversifiée, grâce aux nombreux microclimats insulaires qui permettent à la fois la culture des produits tropicaux et de nombreux fruits et légumes des régions tempérées ou méditerranéennes. Les prix de vente aux consommateurs pratiqués à La Réunion sont comparables à ceux de la métro- pole, voire moins élevés pour certains produits. Une performance à souligner pour des exploitations 25 fois plus petites et des productions soumises toute l’année à des pressions phytosanitaires plus fortes. La qualité remarquable de plusieurs produits réunionnais est d’ores et déjà reconnue sur les marchés extérieurs. Les ananas Victoria, les let- chis, les mangues et les fruits de la passion de La Réunion conquièrent progressivement des parts de marchés à l’exportation (près de 3 000 tonnes par an), sur les segments « premium ». La production de l’ananas Victoria doit devenir à côté du sucre, un axe stratégique essentiel à l’export en jouant un rôle de loco- motive pour l’exportation des fruits tant en frais que transformés.
La production locale de fruits et légumes contribue de manière importante à l’autosuffisance alimentaire de l’île, puisqu’elle couvre près de 70% de la consommation en pro- duits frais. L’offre réunionnaise est extrêmement diversifiée, grâce aux nombreux microclimats insulaires qui permettent à la fois la culture des produits tropicaux et de nombreux fruits et légumes des régions tempérées ou méditerranéennes. Les prix de vente aux consommateurs pratiqués à La Réunion sont comparables à ceux de la métro- pole, voire moins élevés pour certains produits. Une performance à souligner pour des exploitations 25 fois plus petites et des productions soumises toute l’année à des pressions phytosanitaires plus fortes. La qualité remarquable de plusieurs produits réunionnais est d’ores et déjà reconnue sur les marchés extérieurs. Les ananas Victoria, les let- chis, les mangues et les fruits de la passion de La Réunion conquièrent progressivement des parts de marchés à l’exportation (près de 3 000 tonnes par an), sur les segments « premium ». La production de l’ananas Victoria doit devenir à côté du sucre, un axe stratégique essentiel à l’export en jouant un rôle de loco- motive pour l’exportation des fruits tant en frais que transformés.

LES FILIÈRES D’ÉLEVAGE, UN MODÈLE UNIQUE EN FRANCE
Depuis 1975, l’élevage réunionnais est doté d’un modèle coopératif et interprofessionnel réunionnais unique en France, associant producteurs, provendiers, transformateurs, impor- tateurs et distributeurs, collectivités et pouvoirs publics. Il représente plus de 90% des productions locales concernées: porc, boeuf et lait, regroupées au sein de l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle du Bétail, de la Viande et du lait (ARI- BEV), volaille et lapin regroupées au sein de l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle de la Volaille et du lapin (ARIV). Ces organismes interprofessionnels, véritables instances de discussion, permettent le développement d’une production structurée en adéquation avec le marché. Enfin, ce modèle plébiscité par les instances françaises et européennes, repose sur un modèle de développement « socio-économique » ayant pour objet de faciliter et de développer l’activité économique de ses membres depuis la production jusqu’à la commercialisation. Les interprofessions de l’élevage mettent en oeuvre depuis 2018 le pro- gramme DEFI responsable, décliné en contrats de filière jusqu’en 2025. Il vise à généraliser les pratiques agro-écologiques dans les exploitations, à améliorer le rapport qualité- prix des produits interprofessionnels, à trouver de nouveaux débouchés dans la restauration collective et les cafés-hôtels-restaurants et à créer un label « viande péï », affichant l’engagement responsable de toutes les filières interprofessionnelles.
Depuis 1975, l’élevage réunionnais est doté d’un modèle coopératif et interprofessionnel réunionnais unique en France, associant producteurs, provendiers, transformateurs, impor- tateurs et distributeurs, collectivités et pouvoirs publics. Il représente plus de 90% des productions locales concernées: porc, boeuf et lait, regroupées au sein de l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle du Bétail, de la Viande et du lait (ARI- BEV), volaille et lapin regroupées au sein de l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle de la Volaille et du lapin (ARIV). Ces organismes interprofessionnels, véritables instances de discussion, permettent le développement d’une production structurée en adéquation avec le marché. Enfin, ce modèle plébiscité par les instances françaises et européennes, repose sur un modèle de développement « socio-économique » ayant pour objet de faciliter et de développer l’activité économique de ses membres depuis la production jusqu’à la commercialisation. Les interprofessions de l’élevage mettent en oeuvre depuis 2018 le pro- gramme DEFI responsable, décliné en contrats de filière jusqu’en 2025. Il vise à généraliser les pratiques agro-écologiques dans les exploitations, à améliorer le rapport qualité- prix des produits interprofessionnels, à trouver de nouveaux débouchés dans la restauration collective et les cafés-hôtels-restaurants et à créer un label « viande péï », affichant l’engagement responsable de toutes les filières interprofessionnelles.

PÊCHE ET AQUACULTURE, DES ACTIVITÉS EN FORTE PROGRESSION
La pêche réunionnaise s’est progressivement structurée en filières pour mieux répondre aux besoins du marché réunionnais et mieux valoriser sa production. Le secteur se répartit en quatre grandes catégories : la pêche artisanale et palangrière côtière (la « petite pêche »), la pêche palangrière hauturière, l’aquaculture, y compris la production de spiruline et la pêche industrielle dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises). Les trois premières catégories ont intégré La Production Locale Réunie. Elles constituent la pêche réunionnaise structurée en interprofession, celles dont les actifs sont détenus
sur le territoire, dont les produits sont majoritairement destinés aux consommateurs réunionnais et dont toute la valeur ajoutée est profitable à La Réunion. Le nombre moyen d’emplois directs générés par les activités maritimes dans l’économie réunionnaise est de 5,5 emplois pour 1 M€ de chiffre d’affaires (source : étude technopolis pour le département de La Réunion, 2017). La filière structurée ARIPA compte 278 emplois directs référencés, pour un chiffre d’affaires de 22 M€. La qualité extra-fraîche de ses captures est l’atout majeur de la pêche réunionnaise, qui utilise des méthodes de prise sélectives (ligne ou palangre avec hameçons) assurant une exploitation durable de la ressource halieutique environnante.
La pêche réunionnaise s’est progressivement structurée en filières pour mieux répondre aux besoins du marché réunionnais et mieux valoriser sa production. Le secteur se répartit en quatre grandes catégories : la pêche artisanale et palangrière côtière (la « petite pêche »), la pêche palangrière hauturière, l’aquaculture, y compris la production de spiruline et la pêche industrielle dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises). Les trois premières catégories ont intégré La Production Locale Réunie. Elles constituent la pêche réunionnaise structurée en interprofession, celles dont les actifs sont détenus
sur le territoire, dont les produits sont majoritairement destinés aux consommateurs réunionnais et dont toute la valeur ajoutée est profitable à La Réunion. Le nombre moyen d’emplois directs générés par les activités maritimes dans l’économie réunionnaise est de 5,5 emplois pour 1 M€ de chiffre d’affaires (source : étude technopolis pour le département de La Réunion, 2017). La filière structurée ARIPA compte 278 emplois directs référencés, pour un chiffre d’affaires de 22 M€. La qualité extra-fraîche de ses captures est l’atout majeur de la pêche réunionnaise, qui utilise des méthodes de prise sélectives (ligne ou palangre avec hameçons) assurant une exploitation durable de la ressource halieutique environnante.