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Une conduite bien accompagnée


Rédigé le Vendredi 9 Octobre 2020 à 18:00 | Lu 148 fois modifié le Lundi 3 Juillet 2023

Les jeunes conducteurs paient chaque année un lourd tribut à la route. Mais les
chiffres sont formels, ceux qui sont passés par la case conduite accompagnée sont
moins en première ligne que les autres.



​Les jeunes conducteurs sont marqués au fer rouge

Rouge comme le A qu’ils doivent absolument apposée de manière visible à l’arrière de leur véhicule sous peine de se voir infliger une contravention de 2e catégorie.

Rouge comme le sang des accidentés qui, majoritairement, sont des jeunes gens. Mais les faits sont têtus : ceux qui ont appris à conduire en étant accompagnés risqueront nettement moins d’être victime d’un accident que les autres. Il est donc particulièrement judicieux de laisser le volant à ses enfants dès qu’ils ont 16 ans. D’autant plus que dans le cadre de la conduite accompagnée, les chances d’avoir son permis sont augmentées de 25 %.

Moins de risque, plus de chances de réussite, l’équation semble gagnante sur toute la ligne, à condition de respecter le cadre légal de cet apprentissage. Un dispositif particulier Avant de prendre la route, veillez à bien emporter le livret de conduite, le disque obligatoire qu’il faudra apposé à l’arrière du véhicule ainsi que l’extension de garantie d’assurance qui couvre votre enfant.
Tous ces papiers devront être présentés aux autorités en cas de contrôle. L’objectif de la conduite accompagnée est de parcourir 3000 kilomètres avant d’atteindre l’âge légal pour passer le permis. Il s’agit là d’un moment privilégié pour acquérir de l’expérience et de la confiance.

Pour être totalement profitable, cet enseignement doit ainsi se dérouler dans des conditions suffisamment variées. Sur la route, n’hésitez donc pas à emprunter quelques chemins de traverses, une bonne occasion de découvrir de nouvelles destinations. Il faudra veiller à ce que la découverte de la conduite se fasse de manière adaptée et consciente des risques.
Un conducteur expérimenté reprendra ainsi le volant dès que la situation le requiert. Ne brusquez pas les choses, si l’apprenti conducteur n’est pas à l’aise, il ne faut pas insister. Des stages encadrés seront bien plus constructifs qu’un apprentissage au forceps.

Quoi qu’il en soit, gardez à l’esprit que le code de la route prévoit des dispositions particulières pour les apprenants, qui s’appliquent aussi aux jeunes détenteurs de permis. En période probatoire ou en phase d’apprentissage, les limitations de vitesse ne sont pas les mêmes que pour le reste des usagers.

Elles s’échelonneront de la sorte : 90km/h lorsque la portion est limitée à 110 km/h.
A notez que ceux qui obtiennent leur permis de conduire en passant par la conduite accompagnée n’auront besoin que de 2 ans (au lieu de 3) pour passer de 6 points (période probatoire ) à 12 points. Il est possible de réaliser cet apprentissage sur un véhicule doté d’une boîte automatique. Depuis 2016, un permis B spécial a en effet été instauré pour accélérer l’obtention du précieux sésame. La formation finale passe de 20heures à 13heures.

Une fois le permis en poche, le jeune conducteur ne pourra circuler qu’en véhicule à boîte automatique, mais une formation de 7h lui ouvrira les portes des transmissions manuelles.
Quand on connaît le prix d’un permis, les délais d’attente et les risques encourus en cas de formation déficiente, autant mettre toutes les chances de son côté.


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