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Stockage un disque pas si dur que ça


Rédigé le Mardi 17 Mars 2020 à 16:00 | Lu 82 fois modifié le Jeudi 6 Juillet 2023

Jeudi 6 Juillet 2023

Aussi indispensable qu’il nous paraisse, le disque dur semble en péril. Plusieurs successeurs se disputent aujourd’hui le droit d’héberger nos données, en toute sécurité.



Stockage un disque pas si dur que ça
   Le stockage reste l’une des problématiques clés de l’informatique, et nos besoins en la matière augmentent au moins aussi vite que la capacité d’archivage des supports. Deux évolutions majeures sont aujourd’hui en marche : nos bons vieux disques durs subissent en effet les assauts conjoints de la mémoire flash et de la dématérialisation.

ORAGE DANS LES NUAGES
   Ordinateurs portables, tablettes, smartphones… de plus en plus de supports informatiques sont vendus avec peu d’espace de stockage embarqué, cette lacune étant comblée par la promesse de centaines de gigaoctets accessibles en ligne depuis n’importe où… pour peu qu’on ait une connexion internet.
Parallèlement, nos données quittent peu à peu la douce chaleur de nos disques durs pour s’envoler vers des horizons plus nébuleux. On les retrouvait déjà sur Facebook, Picasa, Flickr, Youtube ou Googles Docs, mais aujourd’hui nous ne nous contentons plus de déléguer la diffusion. La toile regorge désormais de services proposant des espaces disques plus ou moins importants pour héberger et éventuellement partager nos fichiers. À tel point qu’à l’heure du choix, il est bien difficile de trancher entre les différents prestataires. Une incertitude qu’il faudra résoudre tant nos données, qu’on en ait conscience ou non, sont précieuses. Nous les abandonnons pourtant à quelques grands noms : d’Apple à Google en passant par Microsoft ou DropBox, divers acteurs du net proposent des solutions de clouding, mettant à la disposition des clients leurs propres infrastructures, et allégeant d’autant les disques. Coïncidence, la météo a conforté cette tendance. En effet, les inondations qui ont sévie en Asie ont noyé les stocks de nombreux constructeurs de disques, faisant durablement exploser les prix de ces derniers en Occident. Cette flambée a bien sûr incité les consommateurs à dépasser leurs réticences et à déplacer leurs données vers d’autres cieux.

EN UN ÉCLAIR
   Popularisée par les cartes mémoire et les clés USB, la mémoire flash est également une concurrente redoutable. On la trouve aussi dans les SSD, ou solid-state drives, des disques dénués de parties mobiles originellement mis à l’honneur par les ultraportables. De fait, ils ne sont pas sujets aux pannes mécaniques et résistent mieux aux chocs et à l’usure ce qui fait d’eux une référence en matière de fiabilité. De plus, ils sont très silencieux et peu gourmands énergétiquement parlant. S’ils furent un temps limité en termes d’espace, on trouve à présent des SSD d’un téraoctet. Encore faut-il être prêt à y mettre le prix, car à stockage égal, ils sont quatre à dix fois plus coûteux qu’un disque dur classique. Dans les faits, on utilise donc surtout pour installer les systèmes d’exploitation, et garantir ainsi des démarrages très rapides, le gros du stockage restant pour l’instant dévolu aux disques durs classiques, qui trouvent là un répit qui pourrait s’avérer bien court.

STOCKAGE DE POCHE
   Reste à déterminer quelle est la meilleure solution de stockage mobile. Voyage au long cours ou aller-retour quotidiens entre bureau et salon, la fragilité des disques durs les rend vulnérables à un usage « baroudeur » tandis que le coût des SSD freine le développement de modèles externes. Le stockage dématérialisé, pour sa part, peut s’avérer problématique dès lors que l’on se déplace à l’étranger. Pourquoi ne pas se fier à un système qui a fait ses preuves, comme la bonne vieille clé USB ?



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