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Feu vert pour les fertilisants organiques


Rédigé le Vendredi 11 Octobre 2019 à 07:00 | Lu 324 fois modifié le Mercredi 9 Octobre 2019


Feu vert pour les fertilisants organiques
Après six premières années de suivi, le Cirad présente les résultats obtenus par le dispositif Soere Pro Réunion, mis en place en octobre 2013 sur la station expérimentale de La Mare à Sainte-Marie. Equipé de nombreux instruments de suivi et de mesure, il permet de suivre les effets agronomiques et environnementaux, au niveau du sol, des organismes du sol, de l’air et de la plante, de l’utilisation de fertilisants organiques sur les écosystèmes cultivés à La Réunion, à travers le cas particulier de la canne à sucre.
Trois fertilisants organiques sont ainsi testés : FertilPéi et deux types d’effluents d’élevage.
Les résultats issus du Soere Pro Réunion ont vocation à rationaliser et objectiver la prise de décision par les pouvoirs publics et à informer sur les effets agronomiques et environnementaux à long terme de la valorisation agricole des fertilisants organiques à La Réunion.
Les résultats de six années de suivi agronomique montrent qu’il est possible de substituer, en grande partie, les engrais chimiques importés par des fertilisants organiques sur les sols canniers de La Réunion, tout en maintenant les rendements et la qualité de la canne à sucre.

Le Parc contre les braconniers

Feu vert pour les fertilisants organiques
Le Parc national continue sa lutte contre le braconnage et cible l’Est de l’île. En 2012, on comptait 64 camps braconniers actifs, connus des agents du Parc national dans ce secteur.
Les braconniers s’y installent pour prélever, principalement, des palmistes rouges, variété unique au monde, des poissons et crustacés de rivière et des tangues. Depuis 2012, dans l’Est (Trou de Fer, Plaine des Lianes, Eden, Takamaka, Bébour, Ilet Patience), ce sont 29 camps qui ont été nettoyés et évacués par hélicoptère ou à dos d’homme, 23 camps ont été abandonnés par les braconniers sans intervention directe, 12 camps actifs restent à évacuer. Cette année, sur 3 camps uniquement, 1 tonne de déchets a été collectée. Soulignons que ces camps contribuent à la réduction du nombre de palmistes, d’orchidées, de fanjans, sans oublier le piétinement et la coupe d’espèces endémiques et indigènes et la dissémination d’espèces exotiques envahissantes. “ Manger des produits braconnés, c’est contribuer à la perte de la biodiversité réunionnaise ”, rappelle le Parc national.

Bons échos du World Clean Up Day

Feu vert pour les fertilisants organiques
L’appel du World Clean Up Day a bien été relayé à La Réunion : 6200 personnes, des enfants et jeunes dans le cadre scolaire, mais aussi des moins jeunes impliqués dans la lutte contre les déchets, ont ramassé plus de 18,5 tonnes sur 70 lieux tout autour de l’île.
« Au quotidien, nous ne pouvons qu’être en colère quand on voit tous ces déchets. Mais aujourd’hui, ce ramassage a presque un goût de victoire. Nous sommes ensemble, mobilisés, nous sommes fiers que la protection de l’environnement ne soit plus un débat ; l’action s’est imposée «, explique Guillaume Robert, président de Roulé Mon Z’avirons, coordonateur du World Clean Up Day à La Réunion.


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