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Glyphotests locaux, faut-il s’alarmer ?


Rédigé le Vendredi 8 Novembre 2019 à 07:00 | Lu 216 fois modifié le Vendredi 8 Novembre 2019


Glyphotests locaux, faut-il s’alarmer ?
On connaît désormais les résultats des glyphotests lancés à l’initiative de l’association Oasis Réunion.Sur les 21 personnes qui ont fait les tests urinaires afin d’identifier le taux de glyphosate qui s’y trouve, 100% sont positives à l’herbicide. Rappelons que l’enjeu de ces tests n’est pas de prouver que le glyphosate est hyper présent dans l’île.La Réunion est le deuxième département français à utiliser le plus de glyphosate, notamment pour le désherbage des champs de canne ; ce sont les chiffres commerciaux qui le prouvent. L’objectif d’Oasis Réunion est d’alimenter une vaste ambition éco-citoyenne : venir en appui d’autres villes françaises pour une plainte collective contre la commercialisation du glyphosate. Si le glyphosate se retrouve à des taux élevés dans les urines des habitants, il y a de fortes chances que l’ensemble de l’écosystème (air et eau en particulier) soit fortement impacté par le phénomène. Les tests, par ailleurs positifs dans l’ensemble des autres départements où ils ont été lancés, auraient donc valeur de preuve dans ce qui s’annonce une grande bataille juridique.

La mobilité douce réglementée

Glyphotests locaux, faut-il s’alarmer ?
Les nouveaux engins de déplacement personnel motorisés (trottinettes et vélos électriques, gyropodes..) font désormais l’objet d’une réglementation dédiée qui permettra de lutter contre certains comportements dangereux. Parmi ces mesures, l’interdiction de circuler sur les trottoirs à moins d’être tenus à la main. On va « vers une utilisation plus responsable des engins de déplacement personnel et de retrouver un usage apaisé des trottoirs pour les piétons, et en particulier les plus vulnérables : personnes âgées, enfants, personnes à mobilité réduite », s’est félicité Jean-Baptiste Djebbari, sécrétaire d’Etat chargé des transports.

Les énergies fossiles font du forcing

Glyphotests locaux, faut-il s’alarmer ?
Les organisations non gouvernementales Corporate Europe Observatory, Food and Water Europe, Friends of the Earth Europe et Greenpeace ont dévoilé, dana un rapport, que les 5 grands groupes pétroliers (British Petroleum, Chevron, ExxonMobil, Shell et Total) et des organisations représentant le secteur des énergies fossiles ont eu au moins 327 réunions avec des responsables de la Commission européenne depuis 2014. « Cela s’inscrit dans une attitude chronique de l’industrie des énergies fossiles, qui fait tout pour retarder, affaiblir ou torpiller les actions pourtant si nécessaires en faveur du climat », a dénoncé Corporate Europe Observatory. L’Accord de Paris prévoit en effet de limiter le réchauffement à moins de 2 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle, notamment grâce à un recours raisonné aux énergies fossiles, responsables en partie du réchauffement climatique. Les ONG souhaiteraient même être plus radicales : « Nous devons entendre les millions de jeunes qui défilent pour le climat et exclure dès à présent les énergies fossiles de nos politiques ». Pas sûr que les lobbys pétroliers bien installés en Europe comme à l’international soient du même avis, eux qui n’ont pas vraiment apprécié que la génération de Greta Thunberg vienne leur donner des leçons sur la préservation de l’environnement.


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