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L’économie verte peut mieux faire


Rédigé le Vendredi 22 Mars 2019 à 07:00 | Lu 393 fois modifié le Mercredi 20 Mars 2019


L’économie verte peut mieux faire
L’Institut d’Emission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM) a publié une étude sur l’économie verte à La Réunion. L’économie verte étant, rappelons-le, un mode de développement organisé autour d’une économie sobre en ressources naturelles, faiblement émettrice de gaz à effet de serre et intégrant les dimensions humaines et sociales. Dans l’île, les éco-activités, coeur des activités de l’économie verte, représentent 6345 emplois en 2016, soit 4% des emplois. 1685 éco-entreprises sont présentes sur l’île en 2016, représentant 3,6% des entreprises du secteur marchand non agricole. Quant au traitement des déchets, il reste encore beaucoup à faire en dépit des efforts consentis. 40% des déchets provenant des ordures ménagères ne sont pas du tout valorisés. Les infrastructures sont aussi à renforcer quand on sait qu’à La réunion on ne dispose que d’une déchetterie pour 23 000 habitants quand la France hexagonale en compte 13 000 pour le même quota de personnes. D’où la conclusion de l’IEDOM pour caractériser l’économie verte locale : “ un poids limité mais un gisement de potentialités et d’initiatives ”.

Une marche pour le climat

L’économie verte peut mieux faire
Deux semaines après la Marche pour le climat et la biodiversité à Sainte-Suzanne (qui a réuni un millier de personnes), Paris s’apprête à accueillir sa Marche pour le climat à l’initiative de l’association Rise for the Climate France, le 16 mars. Une marche pour demander une fiscalité carbone juste, efficace, et redistributive, des mesures sociales et écologiques facilitant le passage aux alternatives permettant de mieux vivre, ou encore la fi n des énergies fossiles et le développement des parcs éoliens et solaires.

Les protéines végétales à la mode

L’économie verte peut mieux faire
L’augmentation des régimes alternatifs (vegan, végétarien, flexitarien) et plus généralement une demande croissante des consommateurs pour les produits biologiques et sans organismes génétiquement modifiés poussent les agriculteurs à développer la production de protéines végétales, sous forme de légumes secs ou de protéines végétales transformées. Cela vaut d’abord pour l’alimentation humaine, plus riche en légumineuses : haricots et autres pois que la cuisine réunionnaise a eu le bon réflexe diététique de faire rentrer dans la composition de ses menus. L’autre paramètre à considérer est l’alimentation du bétail. Selon Actu Environnement, L’alimentation animale représente 94 % des volumes de matière riches en protéines consommées en Europe : colza, tournesol, soja, pois, fèverole, lupin...

Plastique partout, danger environnant

L’économie verte peut mieux faire
Cela ressemble à une rengaine, il n’empêche, le plastique continue de menacer les espèces animales. Même si une prise de conscience mondiale s’est levée sur le sujet depuis un moment, la pandémie de la pollution par le plastique continue de faire des ravages. Des chercheurs du Canadian Wildlife Service ont ainsi déniché des phtalates dans des oeufs pondus par le Fulmar boréal, de l’île Prince Leopold, dans le lointain Arctique canadien. Les phtalates, reconnus comme perturbateurs endocriniens, sont ces produits chimiques rajoutés aux plastiques pour les assouplir.


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