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La COP, version 24


Rédigé le Vendredi 28 Décembre 2018 à 10:14 | Lu 285 fois modifié le Vendredi 28 Décembre 2018


La COP, version 24
La Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, plus connue sous le nom de COP, a pris ses quartiers en Pologne pour une 24ème édition. Même si cela fait déjà 3 ans que la COP de Paris a eu lieu, cette COP 24 est encore dans son ombre puisqu’il s’agira d’élaborer et d’adopter un ensemble de décisions garantissant la pleine application de l’Accord de Paris conformément aux décisions adoptées lors de la COP21. Il s’agira en outre pour les différents Etats (190) présents mais aussi des acteurs non étatiques, ONG et institutions, de trouver comment la neutralité en termes d’émissions de gaz à effet de serre, c’est-à-dire un équilibre entre les émissions de CO2 et sa séquestration par les sols et les forêts, peut être atteinte.

Pour l’économie bleue

La COP, version 24
Lors de la dernière Conférence internationale sur l’économie bleue durable à Nairobi (Kenya), il a surtout été question de sécurité maritime. Le Kenya a ainsi signé deux accords régionaux de sécurité maritime dont les Comores, Djibouti, Madagascar, Maurice et les Seychelles sont déjà signataires. Ces accords élaborés dans le cadre du programme régional MASE (Maritime Security) financé par l’Union Européenne participent à l’émergence d’une économie bleue authentiquement durable en Afrique orientale et australe et dans l’océan Indien.

Mobilité, ça va bouger

La COP, version 24
Impossible ces derniers jours d’échapper à l’actualité sociale et économique que ce soit au niveau national comme local. Point de départ de la grogne, la taxe carbone n’est, soulignons-le, qu’un aspect de la stratégie de l’Etat pour encourager la transition énergétique. Une autre mesure qui mérite le détour est l’incitation à délaisser les véhicules utilisant l’énergie fossile pour favoriser le recours à l’électrique. Le ministère de l’écologie vise ainsi le million de conversions pour l’électrique d’ici la fin du quinquennat (sachant que les demandes de primes à la conversion se montent à 200 000 fin 2018).

Triste palmarès

La COP, version 24
Générations Futures, qui milite depuis 20 ans contre l’utilisation des pesticides et herbicides dans l’agriculture, vient de publier des cartes de France (outre-mer compris) des ventes de pesticides par département et par catégorie de pesticides. En compulsant la base de données des ventes des distributeurs en 2017, l’association française a ainsi établi une carte des ventes de pesticides par hectare de surface agricole utile, une carte des ventes des pesticides cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) avérés, probables ou possibles, mais aussi des pesticides perturbateurs endocriniens ou encore du très controversé glyphosate. D’ailleurs, Générations Futures en a profi té pour attribuer des “Glyph’Awards”, aux trois départements les plus dépendants au glyphosate. La Réunion est en deuxième position derrière le Vaucluse et devant La Martinique.

Le changement, dans les têtes

La COP, version 24
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) a mené une enquête portant sur « les représentations sociales de l’effet de serre et du réchauffement climatique » pour jauger l’évolution de l’opinion publique auprès de deux échantillons : l’ensemble des Français (1557 répondants) et des dirigeants d’entreprise (505 répondants). On y apprend que, dans l’ensemble, les Français sont préoccupés par le souci de la préservation de l’environnement. Dans le détail, les avis peuvent différer en fonction du public sondé ; la dégradation de la faune et de la flore (destruction des habitats, pollutions...) concerne davantage l’ensemble des Français que les dirigeants d’entreprise (40 % contre 27%) ; en revanche les dirigeants d’entreprise sont plus sensibles à la pollution de l’air et de l’eau.


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