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Le bilan déchets de la Cinor


Rédigé le Vendredi 23 Août 2019 à 07:00 | Lu 283 fois modifié le Vendredi 23 Août 2019


Le bilan déchets de la Cinor
La Communauté Intercommunale du Nord de La Réunion (Cinor) a présenté son bilan pour 2018. On retiendra les principaux chiffres :
 
  • 56 229,58 tonnes d’ordures ménagères résiduelles récoltées;
  • 6 560,05 tonnes de déchets recyclables secs issus de la collecte des bacs jaunes et des déchetteries;
  • 2 501,44 tonnes de verre;
  • 31 240,27 tonnes d’encombrants;
  • 25 581,06 tonnes de végétaux;
  • 1 120,68 tonnes de déchets spéciaux (piles, pneus, batteries et déchets d’équipements électriques et électroniques ) qui relèvent des filières REP (Responsabilité Elargie au Producteur).
 
Précisons aussi que 90 958,67 tonnes des déchets, représentant 70% des déchets collectés, ont été enfouis au centre de stockage de Sainte Suzanne, que 39 598, 21 tonnes de déchets collectés ont été valorisés, ce qui correspond à 30% de l’ensemble des déchets collectés. Enfin, saluons le fait que le tri se développe et est mieux maîtrisé sur le territoire de la collectivité.

Une charte pour des plages propres

Le bilan déchets de la Cinor
Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a signé une charte pour Une plage sans déchet plastique, pour des communes littorales éco-exemplaires. L’objectif : sensibiliser, prévenir et mettre en place des dispositifs liés au nettoyage, au ramassage ou au tri des déchets. Quinze gestes ont été identifiés, allant de l’affichage d’informations à l’organisation du ramassage des poubelles, la formation des agents ou encore l’expérimentation de la consigne sur les contenants alimentaires avec des restaurateurs volontaires. « La lutte contre la pollution plastique est une priorité de notre action que nous menons sur tous les fronts. De nombreuses collectivités sont déjà très engagées et l’objectif de cette charte est de les valoriser, de les regrouper et de pousser celles qui le souhaitent à en faire de même », a-t-elle déclaré. Pour l’instant, on ne sait pas si des plages réunionnaises se sont déjà portées candidates.

Le dérèglement climatique vu par le GIEC

Le bilan déchets de la Cinor
Le Groupe d’Experts International sur l’Evolution du Climat (GIEC) a publié un rapport spécial sur « le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire, et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres » qui décrit les impacts du dérèglement climatique déjà observés sur les écosystèmes terrestres naturels et la façon dont le changement climatique va continuer à amplifier les pressions actuelles, aggravant les ravages sur la végétation et la perte de biodiversité, étendant les dommages causés par les incendies, accélérant la dégradation des terres, exacerbant l’érosion des sols, les pénuries d’eau et les menaces sur la sécurité alimentaire. Le principal constat concerne la hausse des températures sur les terres émergées qui se révèle bien plus rapide que celle de la température moyenne mondiale avec des impacts très forts qui bouleversent les écosystèmes, la biodiversité et la sécurité, non seulement alimentaire mais également mondiale.


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